samedi 28 janvier 2012

Meilleur chanson d'amour

L'amour : c'est la plus belle expression des sentiments
 Proverbes d'amour - Citations d'amour et proverbe sur l'amour, la plus grande sélection des proverbes d'amour, les plus beaux poèmes et phrase d'amour, d'amitié ainsi que des citations et proverbes du monde.


dimanche 22 janvier 2012

Une femme instruite est-elle exigente ?


Comme il est difficile de trouver le chemin de la bonne compréhension entre Hommes et Femmes. Il est tout à fait vrai que les hommes ont "peur" des femmes intelligentes, instruites et qui savent ce qu’elles valent et ce qu’elles demandent d’un partenaire.


Il est à admettre que nous maintenons la barre assez haut, mais n’oubliez pas Messieurs, que nous donnons et faisons beaucoup pour notre foyer.



Vous demandez des Super women, vous êtes fiers de nous avoir a votre bras, et de pouvoir inviter vos copains pour un bon diner dans un appartement impeccablement tenu, où tout semble avoir été géré par une gentille fée, mais il faut du temps pour faire tout cela.


Il serait inconcevable que notre moitié ne nous aide pas, et c’est totalement désolant quand il ne sait pas nous remercier par une parole gentille, un baiser, une fleur, un compliment délicatement dit en présence de belle-maman ou des copains…


Je ne pense pas que les femmes n’aiment pas les hommes, ou qu’elles cherchent à les dominer... hormis certaines, tout comme certains hommes tendent à être égoïstes.


Il faudrait a mon avis instaurer l’école de la vie à deux... où chacun devrait apprendre après un stage des réalités, des obligations et des plaisirs d’une vie ou chacun essaierait, pour l’amour de l’autre, de tout faire pour faciliter la bonne entente. On n’a rien sans rien donner. Alors, apprenons à vivre à deux !

lundi 16 janvier 2012

Parler argent dans un couple



On dit souvent qu’en amour on ne compte pas ! L’argent et l’amour font-ils si bon ménage ? Pas si évident car s’aimer ne signifie pas avoir toujours les mêmes priorités. Alors compte joint ou comptes séparés, pas facile de se décider au risque de froisser le partenaire.


En conséquence, même les couples les plus amoureux n’ont pas échappé un jour aux discussions ou aux disputes concernant l’argent. Tout comme il est nécessaire de le compter, en discuter est essentiel et incontournable pour que l’argent ne devienne pas source de discorde.


Sujet souvent tabou, la plupart des couples, les jeunes en particulier, éprouvent des difficultés à aborder leur situation financière. Parler de sous est très peu romantique, et faute de trouver la rime, ils évitent souvent de le faire.



Pourtant les problèmes conjugaux reliés à l’argent sont fréquents. Chacun a sa manière de le gérer et il arrive que cette différence entraîne une augmentation de la tension au sein du couple.



Alors qu’il est indispensable de mettre les choses au clair dès le départ, il est rare que la répartition des tâches en matière de budget financier soit établie à l’aube de la vie commune. Tous les couples finissent par y arriver par tâtonnement ou après plusieurs problèmes.


Beaucoup ont attendu que la situation soit devenue catastrophique pour en parler. C’est souvent à leurs dépens que la plupart ont réalisé qu’après l’amour, l’argent occupe la seconde place dans une union et constitue un élément fondamental pour faire face à la vie.

samedi 14 janvier 2012

Votre vie familiale : Créez vos traditions


Jeunes couples quittent leurs foyers parentaux et s’installent séparément. La nouvelle vie commence. Et nous voulons tous que cette vie soit parfaite.


Donc, nous faisons de notre mieux pour construire nos carrières, pour acheter une appartement ou une maison, pour atteindre nos objectifs, réaliser tous nos plans de vie, rester heureux dans notre couple, avoir des enfants... fatiguant tout ça.





Et en plus, dans cette course effrénée pour le succès total, nombreux sont des gens qui perdent leurs repères... Les traditions familiales de leurs parents sont perdues. Certaines ne sont pas compatibles avec votre nouvelle vie, les autres ne seront pas acceptées par votre conjoint.


Mais cela ne veut pas dire qu’il faut abandonner toutes les traditions. Les traditions familiales nous unissent au sein de nos foyers, nous donnent le sentiment de sécurité, de sûreté, de confiance et de stabilité dans nos maisons et dans nos familles, tant indispensables pour les adultes et encore plus nécessaires pour les enfants.


Pourquoi instaurer des traditions ?


Nous savons tous, que les traditions c’est sont des rituels crées depuis des années et approuvées par des générations.


Mais vous aussi pouvez devenir l’auteur de vos traditions. Une seule condition pour la réussite – que les traditions que vous voulez établir dans votre maison soient acceptées avec joie par tout les membres de votre famille, qu’elles ne soient pas imposées de force, « artificielles ».



Quel est le rôle des traditions familiales ?


La tradition comprend avant tout la régularité de répétition. C’est la clé de ces sentiments de sécurité, de stabilité et de confiance. Ce sont des traditions qui nous permettent de créer des liens plus forts avec nos proches, qui nous rassurent pendant les périodes difficiles, qui nous protègent de l’instabilité de nos vies.


Les traditions « bien dosées » permettent de lier vos enfants avec la maison familiale. Il n’y a pas de raison pour que votre progéniture ne puisse pas gérer ses priorités de vie d’adulte à cause de l'habituel « diner du dimanche chez maman ». Mais pendant les périodes critiques d’une vie d’adolescent, les traditions familiales lui aideront à ne pas se sentir gêné de passer son temps avec ses parents, de ne pas ressentir de l’hostilité à l'égard de sa propre famille.


Dans leurs vies d’adultes vos enfants auront des beaux souvenirs de leur maison d’enfance – chaleureuse, accueillante, douillette, avec des soirées amusantes en famille, des fêtes, et ce sentiment d'une famille heureuse et stable.

vendredi 13 janvier 2012

Internet : établir des règles de vie en société numérique

Un récent rapport de Symantec, l’éditeur du logiciel de sécurité informatique Norton, se penche sur la sécurité des enfants sur Internet. Et vous, savez-vous ce que fait votre enfant sur internet ? Savez vous comment le guider, voire le protéger des dangers du web ? Elements de réponse avec Symantec et Véronique Fima-Fromager, responsable de l’association Action Innocence France.




La vie de famille sur Internet




Dans son 3ème rapport sur la famille connectée, l’éditeur de logiciel de sécurité informatique, Symantec, fait un point sur les usages et habitudes des enfants sur Internet. Premier chiffre qui en dit long : 62% des enfants ont déjà eu une mauvaise expérience sur Internet. Bien sûr, par « mauvaise expérience », on pense au pire : des contenus à caractère sexuel, la manipulation de pédophiles… mais ce terme générique comprend également le fait d’avoir été victime d’un virus, par exemple.
De manière générale, les parents ne savent pas assez ce que font leurs enfants sur Internet : seulement 44% d’entre eux affirment avoir le plein contrôle sur les activités en ligne de leurs enfants. Mais la chose n’est pas toujours aisée. Beaucoup d’enfants disposent d’un ordinateur dans leur chambre (il est facile de transporter le PC portable du foyer dans sa chambre !). De plus, avec les smartphones, ils ont accès à Internet quand et où ils le souhaitent.
La bonne nouvelle, selon le rapport, est que les enfants auront le reflexe de se tourner vers un adulte pour recueillir de l’aide, un soutien ou des conseils, que cet adulte soit leurs parents, un membre de la famille ou encore un membre du personnel scolaire. D’autre part, les enfants disent se fixer, en plus des règles du foyer, leurs propres règles : ne pas harceler des personnes sur Internet, ne pas transmettre de photos embarrassantes, ne pas transmettre de spam, ne pas parler en ligne à des inconnus…

Un récent rapport de Symantec, l’éditeur du logiciel de sécurité informatique Norton, se penche sur la sécurité des enfants sur Internet. Et vous, savez-vous ce que fait votre enfant sur internet ? Savez vous comment le guider, voire le protéger des dangers du web ? Elements de réponse avec Symantec et Véronique Fima-Fromager, responsable de l’association Action Innocence France.




La vie de famille sur Internet




Dans son 3ème rapport sur la famille connectée, l’éditeur de logiciel de sécurité informatique, Symantec, fait un point sur les usages et habitudes des enfants sur Internet. Premier chiffre qui en dit long : 62% des enfants ont déjà eu une mauvaise expérience sur Internet. Bien sûr, par « mauvaise expérience », on pense au pire : des contenus à caractère sexuel, la manipulation de pédophiles… mais ce terme générique comprend également le fait d’avoir été victime d’un virus, par exemple.
De manière générale, les parents ne savent pas assez ce que font leurs enfants sur Internet : seulement 44% d’entre eux affirment avoir le plein contrôle sur les activités en ligne de leurs enfants. Mais la chose n’est pas toujours aisée. Beaucoup d’enfants disposent d’un ordinateur dans leur chambre (il est facile de transporter le PC portable du foyer dans sa chambre !). De plus, avec les smartphones, ils ont accès à Internet quand et où ils le souhaitent.
La bonne nouvelle, selon le rapport, est que les enfants auront le reflexe de se tourner vers un adulte pour recueillir de l’aide, un soutien ou des conseils, que cet adulte soit leurs parents, un membre de la famille ou encore un membre du personnel scolaire. D’autre part, les enfants disent se fixer, en plus des règles du foyer, leurs propres règles : ne pas harceler des personnes sur Internet, ne pas transmettre de photos embarrassantes, ne pas transmettre de spam, ne pas parler en ligne à des inconnus…


L’action de Véronique Fima-Fromager et de l’Action Innocence

 Quel est le rôle de l’association que vous dirigez ?

Action Innocence France a vu le jour en 2003. A l’origine, notre lutte portait principalement sur la pédophilie sur Internet, mais les menaces ont évolué et se sont multipliées : suicide, action incivique… Aujourd’hui, les enfants sont victimes mais ils sont aussi bourreaux (sexting ou diffusion de contenus inappropriés, chantage, humiliation…).
Notre action est multiple. Nous faisons beaucoup de prévention. 4 psychologues vont à la rencontre des enfants dans les écoles : en 2009, 15 500 enfants rencontrés et 25 000 parents. Notre objectif est de faire l’éducation numérique des enfants mais aussi de leurs parents, d’établir des règles de vie en société numérique. Nous travaillons également en collaboration avec les pouvoirs publics, la police et la gendarmerie.


Comment évoluent les comportements ?

A force de campagne, les parents sont plus au courant. Cela dit, s’ils savent que leurs enfants vont sur Internet, ils ne savent pas forcement ce qu’ils y font. Il est important de mettre des règles pour protéger les enfants mais aussi pour ne pas qu’ils fassent du mal. Ils n’ont pas conscience des choses, on les entend souvent dire « sur Internet, c’est pas pareil ». Je pense à tout ce qui est profil Facebook diffamatoire, sexting, ou simplement diffusion sur leur propre profil de photos compromettantes. L’ennuie est qu’avec Internet, la diffusion est infinie tout comme la durée de vie de ces contenus ! Les enjeux et implications ne sont plus les mêmes et l’oubli numérique est un vrai débat.

Quel est le rôle de l’association que vous dirigez ?

Action Innocence France a vu le jour en 2003. A l’origine, notre lutte portait principalement sur la pédophilie sur Internet, mais les menaces ont évolué et se sont multipliées : suicide, action incivique… Aujourd’hui, les enfants sont victimes mais ils sont aussi bourreaux (sexting ou diffusion de contenus inappropriés, chantage, humiliation…).
Notre action est multiple. Nous faisons beaucoup de prévention. 4 psychologues vont à la rencontre des enfants dans les écoles : en 2009, 15 500 enfants rencontrés et 25 000 parents. Notre objectif est de faire l’éducation numérique des enfants mais aussi de leurs parents, d’établir des règles de vie en société numérique. Nous travaillons également en collaboration avec les pouvoirs publics, la police et la gendarmerie.


Comment évoluent les comportements ?

A force de campagne, les parents sont plus au courant. Cela dit, s’ils savent que leurs enfants vont sur Internet, ils ne savent pas forcement ce qu’ils y font. Il est important de mettre des règles pour protéger les enfants mais aussi pour ne pas qu’ils fassent du mal. Ils n’ont pas conscience des choses, on les entend souvent dire « sur Internet, c’est pas pareil ». Je pense à tout ce qui est profil Facebook diffamatoire, sexting, ou simplement diffusion sur leur propre profil de photos compromettantes. L’ennuie est qu’avec Internet, la diffusion est infinie tout comme la durée de vie de ces contenus ! Les enjeux et implications ne sont plus les mêmes et l’oubli numérique est un vrai débat.



La bonne attitude : parler et parler tôt




L’une des règles de base est de communiquer avec son enfant. Il ne sert pas à grand-chose de lui interdire les choses. En revanche, en lui parlant et en le guidant le plus tôt possible, il s’auto disciplinera.
Second reflexe : ne pas stigmatiser son activité sur Internet, ce qu’il fait sur le web n’est pas « débile ». Un parent doit au contraire valoriser et s’intéresser à l’activité de son enfant sur Internet.
Il faut toutefois mettre en place quelques règles simples, par exemple, pas de PC dans la chambre ; et au contraire remettre la notion de partage à l’ordre du jour !
Enfin, montrez l’exemple !
En cas d’expérience malheureuse, que faire ? Tout d’abord, il faut déculpabiliser l’enfant et lui parler. Ensuite, selon la gravité de la situation, il faut porter plainte et acquérir des preuves, des captures d’écran, par exemple. Cela entrainera une enquête. Il existe également des plates-formes de signalement notamment sur le site de l’OCLCTIC (Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l'Information et de la Communication)
Enfin, pensez au système de contrôle parental. Symantec propose sa « solution de protection de la famille sur Internet » Norton Online Family. L’inscription se fait en ligne Suivre ce lien et est gratuite. Elle permet de surveiller l’activité sur Internet d’un enfant et apporte plusieurs outils pour contrôler, réduire le temps passer sur Internet et bloquer des sites…

 



Pourquoi s'invente-t-on des problèmes de couple ?

Jalousie, manque d’affection, possessivité, agacement, on s’invente parfois des problèmes de couple quand tout est pourtant au beau fixe.

Quête de rebondissements, manque de confiance en soi, peur de l’enfermement dans le couple et la routine, les raisons sont multiples et nos propres doutes se répercutent sur notre couple.

On rentre alors dans un cercle vicieux de création de problèmes. On en appelle à l’Amour avec un grand A pour les résoudre, car si nos chéri(e) nous aime VRAIMENT, il/elle doit repérer tout de suite que nous sommes mal, que nous nous posons des questions, que nous avons besoin d’être rassuré(e).



Pourtant, la communication directe serait tellement plus simple. Si l’autre a alors le malheur de ne pas agir en conséquence, de ne pas comprendre que nous avons besoin de preuve d’amour, nous nous enfermons dans nos questionnements et nos idées absurdes.


Seulement pour rentrer dans un cercle vertueux de communication, il est nécessaire de partager ses angoisses et ses doutes avec l’être aimé et il/elle se fera un plaisir d’apporter son réconfort et son amour. Mais dans la peur de l’échec, de l’aveu, le silence semble dans un premier temps une bonne solution. Rien ne sert de se renfermer sur soi-même, même si on pense qu’on devient parano ou tatillon sur notre relation, sans en faire part il ne pourra y avoir d’amélioration.



Avant de tout remettre en question, pensons à garder une attitude positive et optimiste, à relativiser et réaliser ainsi que oui, l’amour est bien là dans notre couple et qu’il est inutile d’en douter !

jeudi 12 janvier 2012

Gérer son couple et ses amis


Nombreux sont les couples à qui tout le monde reproche de s’enfermer, d’être trop casaniers ou encore trop l’un sur l’autre, de prendre les décisions à deux, d’avoir fait disparaitre le « je » au profit du « nous ».


Non ce n’est pas par excès d’égoïsme et de jalousie de la part de vos amis ! C’est aussi pour votre bien à vous, parce qu’ils tiennent à vous et voient votre relation de l’extérieur, avec recul, chose bien difficile à faire lorsque l’on vit son histoire de couple de son coté.





Après tout, qu’y a-t-il de mal à passer du bon temps avec son amour en nageant dans le bonheur ? Rester ensemble soirs et week-ends lovés sur le canapé ou sous la couette ? Enchaînant les WE à droite, les virées à gauche.. LE REVE !!


Seulement la vie de couple – aussi heureuse soit-elle – ne peut sur le long terme vous apporter un équilibre personnel s’il n’y a rien au-delà et si vous ne vous construisez pas également seul.



S'épanouir dans son couple et avec ses amis


Voir ses amis est essentiel, seul et avec son compagnon/sa compagne, voir sa famille aussi. S’enfermer dans une relation où tout est tout rose semble une solution idéale aux yeux d’un couple parfois aveuglé par son bonheur, mais le jour où vous rencontrerez des problèmes, il sera peut-être trop tard pour les partager avec des amis avec qui vous ne vouliez jadis pas partager votre bonheur.


Vous trouverez l’équilibre au sein de votre couple en le cherchant aussi à l’extérieur : sorties, rencontres, soirées, vacances, il est important de ne pas rester 24/24 heures ensemble, de s’aérer pour mieux se découvrir soi-même, découvrir l’autre et se construire, seul(e) et à deux.

dimanche 8 janvier 2012

Couple et Jalousie : comment s'en sortir ?



La jalousie au sein du couple révèle non pas un manque de confiance en l’autre mais bel et bien un manque de confiance en soi ou en l’amour qui fait fonctionner le couple. Quand la jalousie devient maladive, étouffante, il est temps d’agir.


Ponctuer sa vie de couple par des crises de jalousie au quotidien n’est pas une façon d’aimer, contrairement à  ce que vous pouvez en penser. Lorsqu’on aime quelqu’un, on fait tout, non pas pour préserver son couple et son petit confort, mais pour le rendre le plus heureux possible, même si cela inclut quelques sacrifices...




Respecter l’espace vital de l’autre.


Criser, ou simplement bouder, quand votre conjoint ou conjointe s’amuse sans vous (sorties, vacances) pour le coincer dans une vie où vous êtes le/la plus important(e) aura un résultat inverse. Si vous avez peur qu’il/elle s’éloigne, c’est raté ! La jalousie peut être acceptée pendant des années et des années, parfois même une vie, mais elle reflète chez l’autre une peur de vous quitter, une peur justifiée, elle, par l’amour.
  
Pensez que s’il/elle ne vous aimait guère, voilà belle lurette qu’il vous aurait quitté(e). Reprenez donc confiance en vous, en l’autre, en votre couple, et laissez votre Amoureux (se) vivre sa vie en toute liberté, sans avoir à se justifier en permanence.

  
Avoir confiance


Vous avez peur de tout perdre et pensez qu’il faut instaurer un risque zéro de tromperie en brimant la personne avec qui vous êtes, vous avez conscience des dégâts et des souffrances que cela engendre, mais c’est plus fort que vous. Apprenez à avoir confiance en vous, dites vous que vous aussi avez un pouvoir de séduction, réapprenez à réaliser que vous pouvez être indépendant(e), que vous êtes une personne interssante et méritante, à part entière et ne vivez pas que par votre couple.


Sa jalousie me tue


Ne vous voilez pas indéfiniment la face non plus, une personne trop jalouse est parfois seulement amoureuse du confort et de la sécurité que lui procure l’entité du couple.

Mais si ce n’est pas le cas, que vous avez tout essayé, mais que malgré tout l’amour que vous lui porter, rien n’y change : parlez-en, rassurez-le/la et armez vous de patience. Comme toutes les névroses, la jalousie n’est pas irrémédiable. Patience et communication feront avancer votre couple vers la relation saine et équilibrée que vous attendez.

Un amour commence à exister quand chacun offre à l'autre le fond de ses pensées




Je veux des bisous dans le cou, je veux tout plein de câlins, je veux apprendre à aimer et l'être en retour. J'voudrais sentir l'air frais m'envahir les poumons, je veux pouvoir vivre sans être juger, je veux pouvoir être libre, je veux rire à en pleurer, je veux pouvoir être aimé pour ce que je suis et non ce que j'ai; je veux regarder les étoiles toute la nuit, et voir plein d'étoile filante, je voudrais vivre ! J'veux voir des arc-en-ciel, je veux pas grandir, je veux celui que je n'aurais jamais.. Je veux qu'on me console; je voudrais pouvoir rêver encore et encore.. et exaucer mes rêves, je veux des nuits blanches et des fou rire, je veux tes bras et ton odeur .Mais si tu passes ton temps à chercher des raisons de ne pas te remettre avec quelqu'un, tu en trouveras toujours plein. A un moment il faut arrêter de se poser des questions, et plonger, tenter sa chance. Il faut au moins essayer. Je suis pas amoureuse de lui, tu sais... Enfin, je pense pas, j'ai pas envie qu'il soit à moi, j'ai pas envie qu'on nous regarde en disant "C'est un couple", ni qu'il m'embrasse. Je m'en fiche de ça. Non, c'est un truc bizarre, un sentiment bien plus horrible, quelque chose d'inexplicable qui va surement finir par me détruire. Tu sais, je pense tout le temps à lui. Tu sais, quand il parle d'elle, sa meilleure amie, je suis jalouse. Pas parce que je pense qu'il y a quelque chose entre eux, simplement parce que je sais que je compterais jamais autant qu'elle, que jamais il parlera de moi comme il parle d'elle. Tu sais, quand il est pas là, je me demande souvent où il est, s'il va bien, si il n'a pas de problème, s'il a toujours un croquis de sourire accroché aux lèvres, s'il est en sécurité, s'il ne joue pas avec le feu. Tu sais, quand je le regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais qu'il s'attache, qu'il tienne à moi. Je veux pas de clairs de lune, des baisers fougueux, des lettres enflammées... Je veux juste qu'il m'aime vraiment. Que quand on parle de moi, ses yeux s'illuminent. Je veux qu'il sache que je suis là, je veux qu'il se ramène à quatre heure du matin et qu'il sonne à ma porte, même s'il est trempé, même s'il pleut, même si je dois me lever le matin, même s'il s'est comporté comme un salaud quelques heures plus tôt, et qui sait, même s'il a tué quelqu'un. Je voudrais juste qu'il s'attache un peu...Tu sais, ce sentiment..À mon avis, les tragédies ça fait partie de la vie, on va pas baisser les bras parce qu'on est malheureux. Je me suis rendu compte d'une chose, quand on vous brise le cœur, il faut se battre de toutes ses forces et s'accrocher à la vie, parce qu'elle continue quoiqu'il arrive et cette douleur qui vous déchire fait partie de la vie aussi tout comme la peur et le mal être. Toutes ces sensations qui sont là pour nous rappeler que les choses s'arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre. J'aimerai tellement te serrer dans mes bras, pouvoir me dire que finalement, la vie, ça ne déçoit pas, qu'il suffit d'y croire, et que tout est là, devant nous, sans même qu' on le voit. Pouvoir me dire aussi que la vie est belle, parce-que je suis avec toi, pouvoir avancer sans avoir peur de tomber, te prendre par la main, pour me dire que tout va bien.. Mais tout va mal, la vie déçoit et tout glisse entre les doigts, tout semble vouloir m’empêcher de me relever. Il n'y a que toi qui puisse m'aider.

بن علي رئيسا ورقة تونس الرابحة

2009/10/10

بن علي رئيسا ورقة تونس الرابحة

 


د. هدى سعادة (أستاذة جامعية)


مع الرئيس زين العابدين بن علي فتحت تونس صفحة جديدة من تاريخها، تصالحت فيها مع ذاتها وعرفت عهدا جديدا استعاد فيه الشعب سيادته وعاد إلى البلاد استقرارها وتضامنها وقدرتها على المبادرة والإبداع.
كان السّابع من نوفمبر منعرجا حاسما في تاريخ هذه البلاد، محمّلا بمشروع مجتمعي حضاري متكامل، قوامه الإصلاح والإنشاء والتمسّك بالقيم الإنسانيّة والإعداد للمستقبل، فتوالت القرارات وتعدّدت المشاريع والبرامج والإنجازات.
عمّت البلاد حركة نشيطة من الإصلاحات العميقة طالت كل الميادين السياسية والإقتصادية والإجتماعية والثقافية هدفت إلى إقرار المصالحة الوطنيّة وترسيخ المسار الدّيمقراطي التعدّدي وتعزيز القيم الجمهوريّة ودعم أسس المجتمع المدني وإرساء تقاليد الحوار والتشاور وتكريس حقوق الإنسان وتثبيت مكاسب المرأة وتطويرها كما هدفت إلى تحقيق الإصلاح الإقتصادي والتنمية المستديمة والمتوازنة في كافة ربوع البلاد ورعاية مختلف الفئات الإجتماعية ودعم مكانة تونس وإشعاعها بين الأمم ومواصلة بناء صرح المغرب العربي والإضطلاع بدور نشيط لدعم قضايا السلم والعدل في مختلف الساحات الدّولية وإعطاء دفع جديد للتعاون والتضامن مع البلدان الشقيقة والصّديقة.
إنّها لمسيرة شاملة ونقلة نوعيّة ثريّة المحتوى متعدّدة الجوانب أنجزتها تونس بمساهمة كافة أبنائها في ظرف وجيز لا يكاد يُحسب في تاريخ الشعوب وهي تواصلها في كنف الهدوء والوفاق وفق تمشّ رصين وفي إطار إستراتيجية واضحة وخطط مدروسة تأخذ بالإعتبار العوامل والمعطيات الدّاخلية والمتغيّرات الجغرافية السياسيّة لدعم مناعة الوطن واستقلاله واستكمال الإنجازات والمكاسب وتأهيل الإقتصاد للإندماج في المحيط العالمي وتحقيق تطلعات الأجيال الجديدة إلى المزيد من التقدّم ومواكبة مقتضيات التطوّر وإعداد البلاد للدّخول بقدم راسخة في القرن الحادي والعشرين بما مكّنها من تحقيق منجزات وإصلاحات متعدّدة ومشاريع وآفاق مستقبليّة صحّ العزم على إنجازها.
تلك هي الحصيلة التي يرصدها الملاحظ والمتتبّع لمسيرة مرشّح التجمّع الدّستوري الدّيمقراطي بأمانة وصدق لتكون شاهدا على ما تحقّق وحافزا على دوام الجهد واستمرار العمل من أجل مواصلة مسيرة موفّقة، مبرّراتها في ذلك أنّه مع بن علي نجحنا والمنطق يفرض أنّنا معه يجب أن نواصل.
والموضوعيّة في ذلك يؤكدّها الواقع في تجاوز لما يقرّه الإحساس بأنّ مرشّح التجمّع الدستوري الديمقراطي يبقى المرشّح الأفضل والأجدر والأقدر على تحمّل مسؤولية رئاسة الجمهورية للمرحلة القادمة ولا أرى شخصيا كتونسية غيورة على هذا البلد وكجامعية تزن الأمور بميزان العقل والمنطق دون أفكار مسبقة أو تطرّف أو مُغالاة في تقييم الأمور، بكلّ تجرّد وأمانة لا أرى غير شخص زين العابدين بن علي جديرا بثقتي وثقة كلّ تونسي غيور على هذا البلد وعلى مصالحه.

vendredi 6 janvier 2012

Bon mari et bon papa


Un bon mari ne peut pas être forcément un bon papa et le contraire est vrai aussi. Cependant, il est bien de noter que les bons maris, s’ils le restent, finissent toujours par devenir de bons papas et là, on ne peut pas dire que le contraire est vrai car un bon papa s’il n’est pas vraiment un bon mari, c’est difficile qu’il le devienne.


Les rapports des hommes avec leurs enfants ne dépendent pas trop ou plutôt ne sont pas associés à leurs rapports avec leurs épouses, ce qui est pareil pour les mamans d’ailleurs. Combien de papas divorcés sont d’excellents pères et combien de maman divorcées sont d’excellentes mères.


Si l’on veut aborder ce sujet, il est important de signaler que la vie de couple ou conjugale est complètement dissociée de la vie de famille. Je m’explique : ce qui se passe entre un mari et sa femme a très peu d’influence ou impact sur la relation papa-enfant ou maman-enfant. Un mari qui n’aime plus sa femme, son amour pour ses enfants reste inchangé, pareil pour la maman...


Toutefois, il existe toujours des exceptions et des cas particuliers où les maris ainsi que les épouses, confondent et se mélangent les pinceaux en mêlant leurs enfants aux conflits conjugaux et souvent cela a des incidences néfastes et directes sur les rapports papa-enfants. Heureusement que ces cas restent isolés, très particuliers et souvent résultant de conflits très important et où la communication entre le mari et l’épouse est inexistante.

Par ailleurs, ce n’est pas parce que l’on aime ses enfants que l’on est forcément un bon papa, l’amour n’a rien à voir avec l’éducation. Combien d’enfants sont mal élevés justement parce qu’ils sont beaucoup trop gâtés par amour, et combien d’enfants sont très bien éduqués pourtant ils sont aimés juste par instinct.

En conclusion, les maîtres mots dans "bon mari et bon papa ", ce sont l’amour, le dialogue et la patience, combien de maris épousent des femmes déjà avec leurs enfants en bas âges et ces maris se révèlent être d’excellents papas alors qu’ils ne le sont pas naturellement. Du coup c’est l’image du bon mari qui est tout de suite remarquée et les gens ne s'empêchent de commenter : « oh elle a de la chance son mari s’est bien occupé de ses enfants », et le contraire est vrai aussi.
 Le mot de la fin : un bon papa, c’est le temps qui le démontre, alors qu’un bon mari, c’est tout le temps qu’il faut qu’il nous le montre.

La révolution de l'année:le printemps arabe






L'année 2011 a été celle des soulèvements dans le monde arabe. Des milliers de personnes ont envahi les rues pour exiger le départ du despote qui dirige leur pays.

Des centaines de milliers de personnes longtemps étouffées par la terreur se sont levées à l'occasion du printemps arabe pour réclamer le départ du despote à la tête de leur pays. Retour à la vitesse grand V sur la valse des révolutions du monde arabe.

Mohamed Bouazizi, un marchand de fruits et de légumes âgé de 26 ans de la ville tunisienne de Sidi Bouzid, s'immole par le feu le 17 décembre 2010 après la confiscation, pour une énième fois, de sa marchandise par les forces de l'ordre. À travers le pays, des dizaines de milliers de personnes exaspérées par l'injustice et l'arbitraire font éclater leur rage contre le régime répressif de Zine el-Abidine Ben Ali, à la tête de la Tunisie depuis plus de 23 ans. Dépassés, l'autocrate et sa femme, Leïla Trabelsi, prennent le 14 janvier 2011 la poudre d'escampette. C'est la «révolution du jasmin».

«La Tunisie jouit d'une certaine stabilité. Ce pays a fait des pas énormes à mon avis dans l'espace de quelques mois seulement et est doté aujourd'hui d'un gouvernement qui est jusqu'à un grand degré représentatif», souligne le professeur au Collège militaire royal de Kingston Houchang Hassan-Yari. «On peut parler de la Tunisie comme d'un cas tout à fait à part», ajoute-t-il.

La révolution tunisienne fait naître une vague de soulèvements populaires qui déferlera sur le monde arabe, abattant dans plusieurs endroits le «mur de la peur» dressé entre le dirigeant et la population. Des régimes tomberont, d'autres vacilleront.

Inspirés par les Tunisiens, les Égyptiens organisent leur premier «jour de colère» le 25 janvier 2011. «Nous sommes tous des Khaled Saïd», scandent-ils en brandissant des images d'un jeune homme apparemment battu à mort par les autorités six mois plus tôt à Alexandrie. Des centaines de milliers de personnes réclameront le départ du chef d'État, Hosni Moubarak, aux quatre coins du pays, dont sur la place Tahrir du Caire, qui est aujourd'hui le symbole de la «révolution du Nil». Le raïs multipliera les concessions. Rien n'y fait, le raïs n'est plus raïs. Dix-huit jours auront suffi à le faire tomber.

«L'élite politique et l'élite politique émergente confondues n'ont pas montré énormément de maturité politique. [...] Les militaires ne sont pas prêts à perdre leurs privilèges, tandis que les jeunes qui ont fait l'essentiel du réveil égyptien se trouvent marginalisés, maltraités», estime M. Hassan-Yari, alors que plusieurs craignent, une fois l'euphorie retombée, que la révolution du Nil ne soit qu'une autre révolution de palais.

Jusqu'à la mort

En Libye, drapé dans sa posture de «guide de la révolution jusqu'à la fin des temps», Mouammar Kadhafi n'essaie pas d'amadouer ses opposants, «des rats», par des promesses de réformes, contrairement à Ben Ali et à Moubarak. L'insurrection tourne au conflit armé. Mal équipés, désorganisés, les insurgés, reculant devant l'armée régulière, lancent un appel à l'aide. L'OTAN y répond. Elle bombarde les forces kadhafistes. Tripoli tombe le 23 août, mais Kadhafi reste introuvable. Le «guide» sera finalement capturé, exhibé, lynché, puis exhibé de nouveau, deux mois plus tard, dans sa ville natale, Syrte.

«Louis XIV disait: "L'État, c'est moi." Dans le cas de la Libye, l'État, c'était vraiment Kadhafi. Pas sa famille. Il y a aujourd'hui un grand besoin de créer des institutions, [bien que] la lutte pour le pouvoir ne se soit pas stabilisée encore», souligne Houchang Hassan-Yari.

Pour le professeur de sociologie à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) Rachad Antonius, la révolution libyenne «a profité surtout aux pays de l'OTAN et aux monarchies pétrolières avant de profiter aux Libyens». «Chacun de ces acteurs internationaux va s'assurer de récupérer le mouvement en sa faveur. Mais, pour pouvoir le faire, il faut que chacun ait des acteurs locaux dont les intérêts coïncident avec les siens», affirme-t-il.

La contestation au Yémen n'a pas attendu le printemps arabe, mais son souffle a enhardi les opposants à Ali Abdallah Saleh, à la tête du pays depuis 18 ans. Ils manifestent par milliers pour exiger son départ.

Dans le monde arabe, les révolutions ont-elles profité à ceux qui les ont faites? «Il est trop tôt pour le dire. Ce sont des processus à long terme qui vont produire des résultats dans peut-être cinq ou dix ans», rétorque M. Antonius, avant d'ajouter: «Je pense, à court terme, qu'elles ont profité surtout aux partis islamistes... à court terme.»

Nouveau rapport


Les révolutions du printemps arabe «remettent en question la façon même de faire de la politique», selon Rachad Antonius. «C'est un autre rapport entre les gouvernements et la société qui s'est négocié par ces révoltes, souligne le spécialiste du monde arabe. C'est un refus de l'autoritarisme. Les gens disent: "Quelles que soient vos raisons, quelle que soit la justification nationaliste de votre gouvernement autoritaire, on n'en veut plus".»

Pour Houchang Hassan-Yari, l'Iran a lancé la valse des révolutions du printemps arabe en 1979. «Les revendications étaient extrêmement similaires, c'est-à-dire la fin d'un régime politique répressif, ensuite l'ouverture de l'espace politique, plus de liberté, plus de participation populaire...»

Les révolutionnaires du printemps arabe doivent tirer les leçons de la suite des choses en Iran, fait-il valoir. «Dans tous les pays arabes du Moyen-Orient, la vaste majorité de la population est musulmane. Donc, il ne faut pas s'attendre à ce que cette majorité-là tourne le dos aux partis qui se présentent sous la bannière de l'islam et comme défenseurs de la charia, même si ça ne plaît pas aux intellectuels, aux fonctionnaires, aux technocrates, etc. La réalité est que, dans ces pays-là, il y a un très grand taux d'analphabétisme et, surtout, une très grande croyance dans la religion. [...] Les pays arabes se trouvent aujourd'hui où se trouvait l'Iran tout de suite après sa révolution islamique. Trente-deux ans plus tard, une majorité d'Iraniens serait en faveur d'une séparation de la religion et de l'État.»

La contestation couve

Le souffle du printemps arabe n'a pas tout emporté sur son passage. Quatre dirigeants ont été balayés. Poussés dans leurs derniers retranchements, Ben Ali en Tunisie, Moubarak en Égypte, Kadhafi en Libye et Saleh au Yémen ont renoncé l'un après l'autre au pouvoir après l'avoir conservé jalousement, souvent avec l'appui des grandes puissances. Confronté à une contestation jamais vue depuis l'accession au pouvoir de son père, Hafez, en 1970, le président de la Syrie, Bachar al-Assad, reste pour sa part inflexible. Il tente par tous les moyens de mater la rébellion, mais ni les 5000 morts recensés par l'ONU, ni le pilonnage des chars d'assaut sur des zones assiégées, ni le huis clos imposé par le régime ayant pris soin d'expulser les médias étrangers ne parviennent à éteindre la voix des protestataires.

La Syrie «est confrontée à plusieurs problèmes, non seulement un mouvement de contestation populaire pour la question des droits, mais également des divisions religieuses, entre le Nord et le Sud, qui ajoutent à la volatilité et à l'instabilité», indique Houchang Hassan-Yari. «Le pouvoir a perdu énormément de son autorité, ce qui fait en sorte qu'il est condamné à disparaître. Mais de quelle manière? Dans combien de temps? On ne sait pas», ajoute-t-il.

Certains ont su résister au mouvement en faveur de réformes politiques et sociales (Bahreïn), alors que d'autres ont su s'y adapter (Oman, Maroc).

«En Syrie, l'Occident veut faire tomber le régime tandis qu'au Bahreïn et au Yémen, l'Occident veut garder les régimes parce qu'ils le servent bien», dit M. Antonius.

Et il y a l'Arabie saoudite, où «tout le monde tolère que la répression continue», fait remarquer M. Hassan-Yari.

***

Les finalistes

Grèce, 15 juin. Des dizaines de milliers de Grecs crient leur colère au visage des policiers qui bloquent l'accès au Parlement, où de nouvelles mesures d'austérité sont votées.

Russie, 10 décembre. Vladimir Poutine jusqu'en 2050, «c'est non!», scandent des manifestants une semaine après les élections législatives entachées de fraudes qui ont permis à Russie unie de l'emporter.

Chine, automne. Des milliers d'habitants du village de Wukan défient les forces de l'ordre en dénonçant haut et fort des terres collectives vendues à vil prix, la pollution, l'argent détourné et l'autorité usurpée par des responsables du comité du parti.

Israël, 6 août. 300 000 Israéliens descendent dans la rue pour dénoncer la vie chère. Il s'agit d'une mobilisation sociale sans précédent pour ce pays de 7,6 millions d'habitants.

Colombie, 10 novembre. Des milliers d'étudiants manifestent contre une réforme universitaire entraînant la privatisation de l'enseignement supérieur, selon eux. Après un mois de grève, le projet est abandonné.

Poussée salafiste contre l'université tunisienne



Depuis plus d'un mois, une université tunisienne est fermée à cause de manifestants salafistes voulant la réintégration de deux étudiantes expulsées, comme le veut la loi, parce qu'elles refusaient d'ôter leur voile intégral. Le conflit a pris un nouveau tournant avec l'intervention des forces de l'ordre... contre les universitaires.
TUNISIE: LES SALAFISTES BLOQUENT L'UNIVERSITE
La Faculté de Lettres de la Manouba, à l'ouest de Tunis, est fermée depuis plus d'un mois. Le 28 novembre dernier, en effet, les salafistes ont organisé un sit-in qui perdure depuis dans les locaux de la direction de la faculté, afin d'exiger l'ouverture des universités aux femmes vêtues du niqab ou voile intégral, ce que la loi tunisienne interdit pour le moment. La plupart des manifestants sont extérieurs à l'université, selon le doyen Habib Kazdaghli. Le 6 décembre dernier, la décision a été prise de fermer la faculté pour raisons de sécurité - depuis elle est toujours bloquée. Hier, 200 universitaires ont organisé un contre-sit-in devant le ministère de l'enseignement supérieur, appelant à la démission du ministre, membre du mouvement islamiste Ennahdha jugé incapable de prendre les décisions qui s'imposent. Participant à la contre-manifestation, le doyen a réaffirmé sa volonté de respecter la loi: "Il faut que les personnes étrangères à la faculté quittent les lieux. Elles représentent la majorité des sit-inneurs. La loi est claire: avant et après les cours, les étudiants peuvent s'habiller comme ils veulent. Mais il faut que le visage de l'étudiante ne soit pas couvert pendant les cours et pendant les examens".
> De son côté, le ministre de l'enseignement supérieur Moncef Ben Salem a réagi à la contre-manifestation: "Dans la faculté de la Manouba, il y a seulement deux filles qui portent le niqab. On compte seulement soixante cas de niqab dans toutes les facultés. Pourquoi donc cette polémique ?! Il faut résoudre doucement ce problème. Les medias ont transformé une petite affaire à un grand problème, connu à l’échelle internationale ! Il ne faut pas amplifier le problème. J'accuse franchement les médias d'avoir été les premiers à amplifier cette affaire". Selon certaines sources, la police est intervenue de manière musclée contre les universitaires, sans déranger les salafistes.
> Qui sont les salafistes tunisiens et quels sont leurs liens avec le parti vainqueur des dernières élections tunisiennes, le mouvement Ennahdha? Une interview donnée par leur leader au journal Haqaéq apporte quelques lumières. On y apprend que selon lui, Ennahdha est noyauté par les Américains, et que le mouvement salafiste, lui, "contrairement aux autres pays, n'a pas fait l'objet de révisions et est donc resté intact".

jeudi 5 janvier 2012

Washington face à la colère du peuple tunisien

La Vrai Histoire de la "Révolution Tunisienne"
Rappel d'analyse

Alors que les médias occidentaux célèbrent la « Jasmine Revolution », Thierry Meyssan dévoile le plan US pour tenter de stopper la colère du peuple tunisien et conserver cette discrète base arrière de la CIA et de l’OTAN. Selon lui, le phénomène insurrectionnel n’est pas fini et la vraie Révolution, tant redoutée par les Occidentaux, pourrait rapidement commencer.

3751406_1_2515.jpg
Le général William Ward —ancien responsable de la répression dans les Territoires palestiniens devenu commandant de l’Africom— lors d’une cérémonie en mai 2010. L’armée tunisienne a été réduite au minimum, mais le pays sert de base arrière aux opérations « anti-terroristes » régionales et dispose de ports indispensables au contrôle de la Méditerranée par l’OTAN.



 
Les grandes puissances n’aiment pas les bouleversements politiques qui leur échappent et contrecarrent leurs plans. Les événements qui ont fait vibrer la Tunisie depuis un mois n’échappent pas à cette règle, bien au contraire.
Il est donc pour le moins surprenant que les grands médias internationaux, suppôts indéfectibles du système de domination mondiale, s’enthousiasment soudainement pour la « Révolution du jasmin » et multiplient les enquêtes et reportages sur la fortune des Ben Ali qu’ils ignoraient jusque là malgré leur luxe tapageur. C’est que les Occidentaux courent après une situation qui leur a glissé des mains et qu’ils voudraient récupérer en la décrivant selon leurs souhaits.
Avant toute chose, il convient de rappeler que le régime de Ben Ali était soutenu par les Etats-Unis et Israël, la France et l’Italie.
Considéré par Washington comme un Etat d’importance mineure, la Tunisie était utilisée au plan sécuritaire, plus qu’économique. En 1987, un coup d’Etat soft est organisé pour déposer le président Habib Bourguiba au profit de son ministre de l’Intérieur, Zine el-Abidine Ben Ali. Celui-ci est un agent de la CIA formé à la Senior Intelligence School de Fort Holabird. Selon certains éléments récents, l’Italie et l’Algérie auraient été associés à cette prise de pouvoir [1].
Dès son arrivée au Palais de la République, il met en place une Commission militaire jointe avec le Pentagone. Elle se réunit annuellement, en mai. Ben Ali, qui se méfie de l’armée, la maintient dans un rôle marginal et la sous-équipe, à l’exception du Groupe des Forces spéciales qui s’entraîne avec les militaires US et participe au dispositif « anti-terroriste » régional. Les ports de Bizerte, Sfax, Sousse et Tunis sont ouverts aux navires de l’OTAN et, en 2004, la Tunisie s’insère dans le « Dialogue méditerranéen » de l’Alliance.
Washington n’attendant rien de spécial de ce pays au plan économique, il laisse donc les Ben Ali mettre la Tunisie en coupe réglée. Toute entreprise qui se développe est priée de céder 50 % de son capital et les dividendes qui vont avec. Cependant, les choses virent au vinaigre en 2009, lorsque la famille régnante, passée de la gourmandise à la cupidité, entend soumettre aussi les entrepreneurs états-uniens à son racket.
De son côté, le département d’Etat anticipe sur l’inévitable disparition du président. Le dictateur a soigneusement éliminé ses rivaux et ne dispose pas de successeur. Il faut donc imaginer une relève s’il vient à mourir. Une soixantaine de personnalités susceptibles de jouer un rôle politique ultérieur est recrutée. Chacune reçoit une formation de trois mois à Fort Bragg, puis un salaire mensuel [2]. Le temps passe…
Bien que le président Ben Ali poursuive la rhétorique anti-sioniste en vigueur dans le monde musulman, la Tunisie offre diverses facilités à la colonie juive de Palestine. Les Israéliens d’ascendance tunisienne sont autorisés à voyager et à commercer dans le pays. Ariel Sharon est même invité à Tunis.

La révolte

L’immolation par le feu d’un vendeur ambulant, Mohamed el-Bouzazi, le 17 décembre 2010, après que sa charrette et ses produits aient été saisis par la police, donne le signal des premières émeutes. Les habitants de Sidi Bouzid se reconnaissent dans ce drame personnel et se soulèvent. Les affrontements s’étendent à plusieurs régions, puis à la capitale. Le syndicat UGTT et un collectif d’avocats manifestent scellant sans en avoir conscience l’alliance entre classes populaire et bourgeoisie autour d’une organisation structurée.
Le 28 décembre, le président Ben Ali tente de reprendre les choses en main. Il se rend au chevet du jeune Mohamed el-Bouazizi et s’adresse le soir à la Nation. Mais son discours télévisé exprime son aveuglement. Il dénonce les manifestants comme des extrémistes et des agitateurs stipendiés et annonce une répression féroce. Loin de calmer le jeu, son intervention transforme la révolte populaire en insurrection. Le peuple tunisien ne conteste plus simplement l’injustice sociale, mais le pouvoir politique.

3751407_1_2512.jpg
Le producteur Tarak Ben Ammar, propriétaire de Nessma TV et associé de Silvio Berlusconi. Il est l’oncle de Yasmina Torjman, épouse du ministre français de l’Industrie, Eric Besson.

A Washington, on constate que « notre agent Ben Ali » ne maitrise plus rien. Le Conseil de sécurité nationale Jeffrey Feltman [3] et Colin Kahl [4] s’accordent à considérer que le moment est venu de lâcher ce dictateur usé et d’organiser sa succession avant que l’insurrection ne se transforme en authentique révolution, c’est-à-dire en contestation du système.
Il est décidé de mobiliser des médias, en Tunisie et dans le monde, pour circonscrire l’insurrection. On focalisera l’attention des Tunisiens sur les questions sociales, la corruption des Ben Ali, et la censure de la presse. Tout, pourvu qu’on ne débatte pas des raisons qui ont conduit Washington à installer le dictateur, 23 ans plus tôt, et à le protéger tandis qu’il s’accaparait l’économie nationale.
Le 30 décembre, la chaîne privée Nessma TV défie le régime en diffusant des reportages sur les émeutes et en organisant un débat sur la nécessaire transition démocratique. Nessma TV appartient au groupe italo-tunisien de Tarak Ben Ammar et Silvio Berlusconi. Le message est parfaitement compris par les indécis : le régime est fissuré.
Simultanément, des experts Etats-uniens (mais aussi Serbes et Allemands) sont envoyés en Tunisie pour canaliser l’insurrection. Ce sont eux qui, surfant sur les émotions collectives, tentent d’imposer des slogans dans les manifestations. Selon la technique des prétendues « révolutions » colorées, élaborée par l’Albert Einstein Institution de Gene Sharp [5], ils focalisent l’attention sur le dictateur pour éviter tout débat sur l’avenir politique du pays. C’est le mot d’ordre « Ben Ali dégage ! » [6].

Masqué sous le pseudonyme Anonymous, le cyber-escadron de la CIA —déjà utilisé contre le Zimbabwe et l’Iran— hacke des sites officiels tunisiens et y installe un message de menace en anglais.
3751408_1_2511.jpg
(Capture d’écran) Le 2 janvier 2010, le groupe Anonymous (un paravent de la CIA) hacke le site internet officiel du Premier ministre et place un message de menace en anglais sur la page d’accueil. Le logo est celui du Parti pirate international, dont le membre tunisien Slim Amanou sera propulsé par l’ambassade US secrétaire d’Etat à la Jeunesse et des Sports du « gouvernement d’union nationale ».

 

L’insurrection

Les Tunisiens continuent spontanément à braver le régime, à descendre en masse dans les rues, et à brûler commissariats de police et magasins appartenant aux Ben Ali. Avec courage, certains d’entre eux payent le prix du sang. Pathétique, le dictateur dépassé se crispe sans comprendre.
Le 13 janvier, il ordonne à l’armée de tirer sur la foule, mais le chef d’état-major de l’armée de terre s’y refuse. Le général Rachid Ammar, qui a été contacté par le commandant de l’Africom, le général William Ward, annonce lui-même au président que Washington lui ordonne de fuir.
En France, le gouvernement Sarkozy n’a pas été prévenu de la décision états-unienne et n’a pas analysé les divers retournements de veste. La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, se propose de sauver le dictateur en lui dépêchant des conseillers en maintien de l’ordre et du matériel pour qu’il se maintienne au pouvoir par des procédés plus propres [7]. Un avion cargo est affrété le vendredi 14. Lorsque les formalités de dédouanement sont finies à Paris, il est trop tard : Ben Ali n’a plus besoin d’aide, il a déjà pris la fuite.
Ses amis d’hier, à Washington et Tel-Aviv, Paris et Rome, lui refusent l’asile. Il échoue à Riyad. Il aurait emporté avec lui 1,5 tonne d’or volée au Trésor public, ce que démentent les autorités encore en place.

3751409_1_2510.jpg
Marketing : le logo de la « Jasmine Revolution » apparaît au moment exact de la fuite de Ben Ali. Au centre, on reconnaît le poing levé, symbole ex-communiste utilisé dans toutes les « révolutions » colorées depuis Otpor en Serbie. Vu de Washington, l’important est d’affirmer que les événements sont finis et qu’ils s’inscrivent dans une dynamique internationale libérale. Aussi, le titre est-il inscrit en anglais et le drapeau tunisien est-il réduit à une simple fioriture sur la lettre R.

 

Du jasmin pour calmer les Tunisiens

Les conseillers en communication stratégique US tentent alors de siffler la fin de la partie, tandis que le Premier ministre sortant compose un gouvernement de continuité. C’est là que les agences de presse lancent l’appellation « Jasmine Revolution » (en anglais s’il vous plaît). Les Tunisiens assurent-elles viennent de réaliser leur « révolution colorée ». Un gouvernement d’union nationale est constitué. Tout est bien qui finit bien.
L’expression « Jasmine Revolution » laisse un goût amer aux Tunisiens les plus âgés : c’est celle que la CIA avait déjà utilisée pour communiquer lors du coup d’Etat de 1987 qui plaça Ben Ali au pouvoir.
La presse occidentale —désormais mieux contrôlée par l’Empire que la presse tunisienne— découvre la fortune mal acquise des Ben Ali quelle ignorait jusque là. On oublie le satisfecit accordé par le directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn aux gestionnaires du pays quelques mois après les émeutes de la faim [8]. Et on oublie le dernier rapport de Transparency International qui affirmait que la Tunisie était moins corrompue que des Etats de l’Union européenne comme l’Italie, la Roumanie et la Grèce [9].
Les miliciens du régime, qui avaient semé la terreur parmi les civils durant les émeutes les obligeant à s’organiser en comités d’auto-défense, disparaissent dans la nuit.
Les Tunisiens que l’on pense dépolitisés et manipulables après des années de dictature s’avèrent fort matures. Ils constatent que le gouvernement de Mohammed Ghannouchi, c’est « du benalisme sans Ben Ali ». Malgré quelques ravalements de façade, les caciques du parti unique (RCD) conservent les ministères régaliens. Les syndicalistes de l’UGTT, refusent de s’associer à la manip états-unienne et démissionnent des postes qu’on leur a attribués.

Outre les inamovibles membres du RCD, il reste des gadgets médiatiques et des agents de la CIA. Par la grâce du producteur Tarak Ben Amar (le patron de Nessma TV), la réalisatrice Moufida Tlati devient ministre de la Culture. Moins show-bizz, plus significatif, Ahmed Néjib Chebbi, un pion de la National Endowment for Democracy, devient ministre du Développement régional. Ou encore, l’obscur Slim Amanou, un bloggeur rompu aux méthodes de l’Albert Einstein Institute, devient secrétaire d’Etat à la Jeunesse et des Sports au nom du fantomatique Parti pirate relié à l’auto-proclamé groupe Anonymous.
3751410_1_2513.jpg
Ahmed Néjib Chebbi, un opposant « Made in USA ».

Bien entendu, l’ambassade des Etats-Unis n’a pas sollicité le Parti communiste pour faire partie de ce soi-disant « gouvernement d’union nationale ».
A l’inverse, on prépare le retour de Londres, où il avait obtenu l’asile politique, du leader historique du Parti de la Renaissance (Ennahda), Rached Ghannouchi. Islamiste ex-salafiste, il prêche la compatibilité de l’islam et de la démocratie et prépare depuis longtemps un rapprochement avec le Parti démocrate progressiste de son ami Ahmed Néjib Chebbi, un social-démocrate ex-marxiste. Dans le cas d’un échec du « gouvernement d’union nationale », ce tandem pro-US pourrait fournir une illusion de rechange.
Une nouvelle fois, les Tunisiens se soulèvent, élargissant eux-mêmes le mot d’ordre qu’on leur avait soufflé : « RCD dégage ! ». Dans les communes et les entreprises, ils chassent eux-mêmes les collaborateurs du régime déchu.
3751411_1_2514.jpg
Le vrai siège du pouvoir n’est plus au Palais de la République, mais à l’ambassade des Etats-Unis. C’est ici que l’on a composé le gouvernement Ghannouchi. Située hors de Tunis, dans un vaste campus barricadé, l’ambassade est un gigantesque blockhaus hautement sécurisé qui abrite les postes centraux de la CIA et du MEPI pour l’Afrique du Nord et une partie du Levant.    

 

Vers la Révolution ?

Contrairement à ce qui a été dit par la presse occidentale, l’insurrection n’est pas encore terminée et la Révolution n’a pas encore commencé. Force est de constater que Washington n’a rien canalisé du tout, hormis les journalistes occidentaux. Plus encore aujourd’hui que fin décembre, la situation est hors de contrôle.



Thierry Meyssan
Analyste politique français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Il publie chaque semaine des chroniques de politique étrangère dans la presse arabe et russe. Dernier ouvrage publié : L’Effroyable imposture 2, éd. JP Bertand (2007).





[1] Déclarations de l’amiral Fulvio Martini, alors chef des services secrets italiens (SISMI).
[2] Témoignage direct recueilli par l’auteur.
[3] Assistant de la Secrétaire d’Etat pour les Affaires proche-orientales.
[4] Assistant adjoint du secrétaire à la Défense pour le Proche-Orient.
[5] « L’Albert Einstein Institution : la non-violence version CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2007.
[6] « La technique du coup d’État coloré », par John Laughland, Réseau Voltaire, 4 janvier 2010.
[7] « Proposition française de soutenir la répression en Tunisie », par Michelle Alliot-Marie, Réseau Voltaire, 12 janvier 2011.
[8] Vidéo.
[9] « Corruption perception index 2010 », Transparency International.




mardi 3 janvier 2012

Le niqab, destructeur d’emplois ...!


 Par Mohsen Matoug*
J’ai hésité longtemps avant de choisir un titre à cet article ! ... En effet, tous les thèmes sont connectés! Ils n’ont jamais été aussi connectés! Et dans une révolution, ils sont forcément connectés ! Le social, le politique, le culturel; l’économique, le religieux, les intérêts stratégiques des grandes puissances, la dimension arabe et mondiale de notre révolution tunisienne, qui fait  désormais peur et dont les slogans sont repris à Moscou, à Pékin et même à New York et Wall Street ! Une révolution de cette ampleur et avec de tels échos est forcément mise sous la loupe des grandes puissances, avec leurs interêts stratégiques, leurs services secrets, et leurs grandes capacités de nuire, et surtout la variété de leur arsenal d’intervention ! N’oublions pas que notre révolution a pris de court les interêts impérialistes et sionistes (oui, vous voyez, on les a tellement oubliés ceux-là que l’expression en semble tellement désuète ! ) et a inauguré l’ère des révolutions arabes, et c’est ce qu’on appelle le printemps arabe dans les médias occidentaux. Cette surprise a été tellement grande que les plans et les stratégies des interêts coloniaux ont été bouleversés et chambardés ! Les Américains, par exemple, ont dû exécuter à la hâte leurs plans, annoncés mais des dizaines de fois reportés, de retrait militaire de l’Irak. Je ne suis pas étonné qu’aucun des politiciens de l’heure n’ait relevé le lien entre l’affaire du niqab et les enjeux politiques, économiques et géostratégiques, car les politiciens, engagés dans le feu de l’action quotidienne, n’ont pas le temps de la réflexion politique profonde! D’autres doivent le faire à leur place ! Le titre de cet article aurait pu être : «Economie politique, géostratégie, Moyen âge et niqab» ou encore « Comment punir la Révolution tunisienne, appelée romatiquement «révolution des Jasmins» pour son pacifisme, sa beauté et son civisme, comment la punir pour les méfaits dévastateurs qu’elle a causés aux interêts impérialistes et sionistes ?! Je réponds, tout de suite, que dans le cas d’espèce, oui il faut croire à la «théorie du complot» car les intérêts mis en jeu sont énormes! Développons maintenant nos arguments!

Primo : l’identité et la modernité arabo-islamique

Nous affirmons, haut et fort, notre attachement à l’identité arabo-islamique et à une certaine idée de la modernité arabo-islamique, jugé parfois par certains excessif et nous a souvent causé des contrarietés et des inimitiés inutiles! Le musulman moderne devrait pouvoir faire une douche et aller faire la prière du Vendredi, aller s’éclater un samedi soir en discothèque et même boire quelques bières alcoolisées ou non si ça lui chante, sans sentir le moindre complexe ni un exès de mauvaise conscience ! Au temps des Abbassides et du Grand Haroun Al Rachid et aussi de l’Andalousie musulmane, riche, tolérante et prospère, il y avait bien des milliers de mosquées mais aussi des milliers de bars, et des bibliothèques avec des milliers de livres! Selon moi le secret réside dans ces bibliothèques, justement, car le savoir engendre l’ouverture et la tolérance alors que l’ignorance engendre le fanatisme et l’intolérance ! Je suis un peu surpris que M. Mustapha Ben Jaâfar n’ait pas parlé de modernité arabo-islamique en réponse à une question de Ahmed Mansour qui opposait islamistes et modernistes ou « sécularistes» qui est la traduction exacte de «âlmaniyin» et non laïcs! D’ailleurs c’est de la Libye, et par la bouche d’Alain Juppé qu’est venue la meilleure défense de l’Islam, lui qui a déclaré qu’il ne voit pas de contradiction entre Islam et démocratie. Quant à l’interview de notre nouveau Président, le docteur Marzouki sur «Al Wataniya 1», je suis d’accord avec lui sur tous les points, sauf un : le niqab, dans le contexte tunisien actuel, n’est pas une simple affaire de droit vestimentaire! Elle est beaucoup plus grave. Je salue au passage sa sincérité et sa spontanéité, directe et touchante.

Secundo : l’opinion des spécialistes et des faqihs

D’après les dizaines de positions et d’articles que j’ai lus (dont l’excellent article de M. Habib Chaghal paru le 14 décembre sur les colonnes de La Presse), il ressort au moins une synthèse, le port du niqab n’est pas obligatoire en Islam. Dans les cérémonies du pèlerinage à la Mecque, l’un des rites les plus sacrés dans le lieu le plus sacré de l’Islam, il ya mixité entre hommes et femmes et les femmes ont le visage découvert ! De plus, on sait d’après des sources historiques que Fatima Ezzahra, la fille du Prophète, et Myriam la Vierge, mère de Jésus,ne portaient pas le niqab! Quelle femme peut prétendre être plus pure et plus sainte que ces deux femmes-là ?

Tertio : pourquoi pas le safsari ?!
Si malgré tous ces arguments ces jeunes filles zélées avec leurs souteneurs mâles et barbus et contre toute logique insistent à se couvrir totalement, pourquoi n’ont ils pas opté pour le safsari tunisien, blanc ou beige, gai et beau ?! Pourquoi tiennent-ils à ce niqab, lugubre et moche qui inspire la terreur et le dégoût ?! Pour moi la réponse est claire, on veut «afghaniser» la Tunisie et la rendre repoussante pour les touristes et les investisseurs! Je m’excuse d’avance pour les Afghans et les Afghanes qui sont nos frères et sœurs dans la religion et pour toutes les femmes sous d’autres cieux sous lesquels le port du niqab noir est un usage social ordinaire ! Mais la Tunisie n’est  ni le Yémen, ni Kandahar, ni Kaboul !

Quarto : Le climat psychologique d’investissement

Tous les spécialistes de l’économie vous le diront : le capital est frileux, c’est-à-dire trés peureux et sensible aux moindres signes négatifs et qui poussent à la peur! Oui, malgré le fait que ces fanatiques soient la minorité des minorités, mais le choix du lieu de leur coup, la médiatisation excessive de leur mouvement, pourraient avoir un impact très négatif sur le climat psychologique de l’investissement en Tunisie, les touristes qui comptent programmer des vacances dans notre pays pour faire des bronzages tranquilles et sereins sur nos plages  ne viendront pas…et c’est des centaines de milliers d’emplois perdus !… A-t-on le droit de sacrifier des centaines de milliers d’emplois pour une très douteuse question de «droits de l’Homme» relative à son droit vestimentaire ?

Quinto : le savoir et l’université, fierté des Tunisiens

Depuis le temps de l’Afghanistan soviétique, des groupes d’extrémistes sont enrôlés, consciemment ou inconsciemment, par les services secrets américains et ils ne sont pas les seuls à les utiliser et à les manipuler !… Oussama Ben Laden lui-même, considéré par beaucoup de jeunes illuminés musulmans comme un «héros», est très fortement soupçonné par plusieurs spécialistes sérieux d’être en fait une pièce maîtresse dans la stratégie américaine de conquête et de mainmise sur les robinets du pétrole dans la région… Pour les raisons expliquées plus haut, les extrémistes, agents de l’impérialisme, veulent punir la révolution tunisienne en la frappant dans le lieu hautement symbolique pour les Tunisiens, source de leur fierté et atout majeur dans la construction du progrès, de la liberté et de la dignité : l’université, citadelle du savoir et des lumières !… Le choix du campus de La Manouba n’est pas fortuit… Il est perfidement calculé !…
Récapitulation : non à l’afghanisation de la Tunisie, non au niqab, non au moyen âge, les Tunisiens doivent ouvrir l’œil et faire la connexion des morceaux du puzzle !… Oui il faut croire à la théorie du complot dans ce cas car la révolution tunisienne a fait beaucoup de mal aux stratégies de domination coloniale dans le monde arabe et dans le monde !… Oui, j’accuse à cent pour cent ces extrémistes d’être manipulés par des services secrets étrangers !… Les décideurs politiques ne doivent pas prendre ce dossier à la légère, car il s’agit d’un enjeu économique et social très grave !… Oui, il faut voter une loi contre le port de ce niqab lugubre et terrifiant car il est contre l’intérêt national du moment et on peut proposer aux femmes vraiment tant attachées à leur pudeur le port du safsari tunisien !… Les membres de la Troïka et les frères d’Ennahdha ont une occasion en or pour prouver qu’ils sont vraiment capables de gouverner la Tunisie et de protéger les intérêts des Tunisiens et que leurs discours sur la République civile, démocratique et moderne ne sont pas de vains mots!…

ظاهرة «الحجاب» تتفاقم في تونس : صحوة دينية أم أغراض شخصية


برزت خلال الفترة الأخيرة ظاهرة ارتداء الحجاب من قبل التونسيات لا سيما منهن المراهقات والسؤال الذي يفرض نفسه ماهي أسباب ودوافع اختيار هذا النوع من اللباس؟ وهل للوجه السياسي الجديد علاقة ببروز الظاهرة؟




نزع الحجاب عن النساء في تونس / بالصور

مازالت السلطات التونسية تقوم بحملة اعتداء على الحجاب ومنع المحجبات من دخول

المدارس والجامعات ، حيث كشفت مصادر حقوقية أن تعليمات صدرت إلى مديري المدارس

والمعاهد والكليات لمنع دخول كل فتاة ترتدي ما تسميه السلطات ..اللباس الطائفي الحجاب ..

وقد قام فعلا بعض مديري المعاهد الثانوية بنزع الحجاب عنوة من فوق رؤوس التلميذات

المحجبات تحت إشراف الوالي ورؤساء خلايا الحزب الحاكم

وفي هذه الصورة نموذج لهذه الانتهاكات الصارخة التي تحدث يوميا في تونس .

حيث يقوم رجل أمن بنزع الحجاب عنوة من على رأس هذه المرأة




هذا العمل من قبل السلطات التونسية جاء بعد رجوع وعودة كبيرة لمظاهر التدين وانتشار

الحجاب بين الفتيات التونسيات ، حيث أن هناك عودة قوية ولافتة للنظر لارتداء الحجاب بشكل

أوسع بين التونسيات بعد أن كان قد اختفى تقريبا خلال التسعينات من القرن الماضي وهو ما

ما أثار مخاوف بعض التيارات العلمانية القريبة من السلطة والرافضة للحجاب والذين يطالبون

بالتصدي لظاهرة عودة المحجبات للحياة التونسية !!

لا نقول إلا حسبنا الله ونعم الوكيل.

dimanche 1 janvier 2012

JUSQU'OU IRONT-ILS ?نقاب [Nikab] : burka.

نقاب [Nikab] : burka.
Jusqu’au 14 janvier, le voile intégral n’avait pas de place en Tunisie. On n’en voyais jamais dans la rue, dans les établissements ou ailleurs. On ne pouvait même pas soupçonner que des tunisiennes en porterait un jour. Pas plus qu’on ne voyait de barbus radicaux. Mais depuis la révolution et au nom de la liberté, la burka commence à pointer du nez. Des barbes poussent à n’en plus finir.


Le phénomène est encore très circonscrit. Les barbus et les totalement voilées ne représentent qu’un infime pourcentage de la population totale. Mais leur comportement se fait provocateur et agressif surtout dans les milieux universitaires où l’on vient d’interdire le port du nikab. Mécontents, les barbus investissent les cours des facultés, font des sit-in indéterminés et des pressions sur les doyens et les corps enseignants afin qu’ils annulent le règlement… Mais les universités, les rectorats et la société civile tiennent bon !

نساء المتعة:الاستغلال السياسى والجنسى لحريم الإخوان

هى انتصار عبد المنعم.. روائية وقاصة من أبناء مدينة إدكو.. عاشت سنوات طويلة داخل جماعة الإخوان المسلمين.. ولأنها كانت تفكر - مجرد تفكر فقط - قررت بعد سنينها التى أنفقتها أن تترك الجماعة وراءها غير آسفة عليها، معلنة تمردها عليها ولاعنة الذين يخدعون الناس باسم الدين.
 
قبل ثورة 25 يناير ربما بشهرين أو ثلاثة انفردت مجلة «أكتوبر» بحوار معها عن تجربتها مع الإخوان.. حكت عن سيرتها وحياتها معهم، وكانت قد انتهت من كتابة مذكراتها، ونشرت أكتوبر بالفعل فصلا معها.. وتوقفت لتهل بشائر الثورة.. ولتتعرض انتصار لحرب بشعة من أخوات الجماعة.. لأنها تجرأت وأعلنت ما يحرص الإخوان على إخفائه.. فهم ربيون.. قرآنيون.. وكل من يقول عنهم شيء غير ذلك ولو بالدليل فلابد أن يكون كاذبًا.
 
قبل الثورة كان أى اقتراب نقدى من الإخوان يتم تشويهه، فأنت تهاجم الإخوان فلابد أن تكون مدفوعًا من الأمن.. ولابد أنك حصلت على الثمن مقدمًا.. الآن زال نظام مبارك.. زال الأمن.. وبقى الإخوان، بل أصبحوا أكثر قوة وعددا وظهورا بل وأغلبية فى البرلمان.. ولأنه قدرنا أن نقف على يسار من يحكم.. فإننا سنقف ليس على يسار الإخوان فقط، ولكن فى وجههم أيضا.

 
 
لأجل ذلك فإننى أعود مرة أخرى إلى انتصار عبد المنعم.. ليس من أجل إعادة نشر ما سبق ونشرته، ولكن مذكراتها كاملة صدرت عن الهيئة العامة للكتاب تحت عنوان « مذكرات أخت سابقة.. حكايتى مع الإخوان» وهى المذكرات التى وضعت يدى على بعض صفحاتها التى تكشف جانبًا خفيًا من جوانب الإخوان الكثيرة.. وهو جانب المرأة فى حياتهم.
 
لم أقصد بالطبع أن أوجه الحديث عن امرأة الإخوان والحديث دائر عن خستهم وندالتهم وموقفهم المخزى من فتاة التحرير المسحولة.. وهى الفتاة التى قال عنها محمود غزلان، المتحدث الرسمى باسم الجماعة، إنها ليست من الأخوات، وكأن أخواته فوق المصريات.. وكأنهن مسلمات والأخريات لسن كذلك.. ولكن الحديث أتى متوافقًا.. وقدرالله وماشاء فعل.
 
يطنطن الإخوان المسلمون كثيرًا حول تكريمهم للمرأة، وهو التكريم الذى يسيرون إليه على هدى الرسول صلى الله عليه وسلم، وهدى إمامهم حسن البنا.. لكن عندما تقرأ مذكرات انتصار عبد المنعم التى صدرت فى 213 صفحة من القطع المتوسط، ستكتشف أن ما يقوله الإخوان عن المرأة عندهم ليس إلا هراء وسخف وكذب بين وإفك ظاهر.
 
تتحرك المرأة داخل جماعة الإخوان المسلمين بين استغلالين.. الأول استغلال جنسى واضح وفاضح.. والثانى استغلال سياسى كاشف.
 
ترى انتصار أن الإخوان غيبوا المرأة، وعندما فكوا الحصار الذى أحكموه حولها، سمحوا لها بفرجة لا تتعدى إلقاء دروس عن الطاعة لكل ما يمت للرجل بصلة، سواء لتعاليم الإمام الذى أصبحت كتبه ورسائله مراجع تؤلف حولها وعنها التفسيرات والتأويلات التى تمنهج وفق العقول، أو المرشد العام الذى يمثل الرمز الذى ينتظر الإخوان جميعا كلمته كرسالة سماوية أو تجل إلهى سيسفر عن منهاج وشريعة تخرج العباد من غيابة جب الحكومات الوضعية، أو الزوج الذى يحق له الزواج مرات ممن يريد تحت غطاء مسميات عديدة مثل إعفاف مسلمة، زواج مروءة، رغبة فى إنجاب المزيد من الأطفال ليباهى بهم الرسول الأمم يوم القيامة وغيرها من الأسباب.
 
هنا يظهر اعتراف كاشف، تقول انتصار: «فى كل الأحوال على الأخت أن ترضخ للكيفية التى يفسرون لها بها الشرع دون نقاش،وهكذا تختزل العلاقة الزوجية على مفهوم واحد سلبى الاتجاه وهو طاعة المرأة للزوج سواء كان صالحًا أو طالحًا، وفى المقابل لا اهتمام بتوجيه الرجل إلى كيفية التعامل مع الزوجة كما حددها الشرع أيضا، والقائمة على المعاملة بالمثل من حب وحنان، وليس بأسلوب تنطع قائم على استغلال مفهوم الطاعة التى أوجبها الإسلام على المرأة تجاه شريك الحياة، ولذلك لم نسمع يومًا عن دروس للرجال عن كيفية استمالة قلب الزوجة أو كيفية التعامل معها كإنسان يحب أيضا أن يرى الزوج متعطرًا مهندما متشوقا، تماما كما يلقون فى دروسهم الموجهة إلى النساء».
 
المرأة بالنسبة للإخوانى ليست إلا للمتعة إذن.. أزعج الأمر انتصار عبد المنعم، رأت أن الرجل فقط هو المسموح له التمتع بنساء الدنيا والحور العين فى الجنة، هو رجل من الممكن أن يجمع الحسنيين، أما المرأة الإخوانية فيجدر بها الصبر على المكاره والأذي، وإعلاء الطاعة فى كل مناحى الحياة.. ولكل فرد ولكل قرار يصلك، وما عليك إلا التنفيذ الفورى دون حتى الاعتراض أو إبداء التألم.
 
تقول انتصار: «من ضمن الأمور العديدة التى استغل فيها رجال الإخوان فكرة التسليم والطاعة العمياء مسألة تعدد الزوجات، ليس بغرض الإنجاب فى حالة عقم الزوجة أو مرضها مثلا وغيرها من الأسباب، بل تم استحداث مبررات جديدة براقة مثل إعفاف مسلمة وزواج المروءة، فأباحوا لأنفسهم الزواج من ثلاث نساء لا اثنتين، وعندما تشتكى الزوجات يتم عقد جلسة لهن مع بعض الأخوات اللواتى يذكرنهن بلزوم الطاعة والصبر والتسليم لأمر الله فى الأعالى سبحانه، وهذا الآخر الذى يحق له فعل أى شيء كرجل وأخ».
 
لا تقذف انتصار فى وجوهنا بالأمر مجردا، لديها وقائع محددة، تقول: «كنت أرى صورة واقعية أمامى «س» المهندسة وخريجة مدارس الفرنسيسكان والأم لثلاثة أطفال، والتى لم تتجاوز الثلاثين من عمرها، يخبرها زوجها الأخ بموعد زفافه على أخرى صغيرة فى السن، أى لم يفتها قطار الزواج، ولا ينتظر ردا منها، وبعد مرور أسبوع العسل يصطحب أولاده الثلاثة منها للترحيب بالعروس الجديدة.
 
وصديقتى «ه» المدرسة التى ضحت بعملها لتتفرغ لبيتها ولزوجها وأولادها، يتكرر نفس الأمر معها، وعندما لم تستطع الصبر كما أشار عليها الناصحون، طلبت الطلاق، لكنها تراجعت بعدما تم تهديدها بالحرمان من أطفالها، فلا طاقة لديها لتلجأ إلى المحكمة لتطالب بالحضانة.
 
كشفت انتصار عن النائب البرلمانى الإخوانى السابق (م.م) الذى تزوج ثلاث مرات، وقد تحدثت مع مدير مكتبه فى ذلك، قالت: «سألته فى مكتب النائب البرلمانى بعد زواجه الثالث،إن كان موضوع التعدد الذى انتشر تحت دعاوى إعفاف مسلمة كما يرددون، فلماذا لا يتكفل النائب بزواج شاب من شابة فيكون أعف مسلمين اثنين لا واحدا؟.. ألم يكفه زوجتين فيجعل تكاليف الثالثة لشاب لا يجد ما يتزوح به؟».
 
وتبدى انتصار رأيها فيما جرى - ولا يزال يجرى - تقول: «كان مثل هذا السلوك هو أشد ما يؤلمني، حينما يتم تغليف الرغبات الشخصية بغلاف الدعوة الإسلامية، وأن يتوهم هؤلاء أنهم بهذا الذكاء الذى يجعلهم ينهلون من المتع الدنيوية، وينتظرون مباركة الجميع، لم يكن من المتوقع أن يتعرضوا للمساءلة أو حتى الاستفسار عن كيفية الإنفاق، فى الوقت الذى يعانى الجميع من أزمة اقتصادية طاحنة فقط للحصول على زواج وحيد أو رغيف خبز، مثل هذا السؤال كنت أصارح به بعض المقربات فأواجه بردود أفعال متباينة، ولكنها تصب فى أنه لا حيلة لنا فيما يجري، وما علينا إلا أن نسلم بالأمر الواقع من أجل وحدة الصف».
 
ولأن متعة الرجل الإخوانى غاية سامية، فإنه لا يحرص عليها وحده، بل تعمل الأخوات على توفيرها من خلال تحريض بعضهن على الاهتمام بأنوثتهن، وكان غريبا ما قالته انتصار من أنها وفى اللحظة التى أصبحت فيها أختًا عاملة - ليس كل إخوانية عاملة فمنهن الزوجات والمتدينات والمحجبات - كانت الهدية التى حصلت عليها مرتبطة بها كأنثى وليس أكثر من ذلك.
 
تقول انتصار: «فى المسجد وجدتهن يقدمن لى التهنئة لأنى اجتزت تلك المرحلة وأصبحت أختا فعلا، وتم تقديم الهدايا، وجدت الهدايا أيضا لا تخرج عن الخط المرسوم لجعل المرأة مجرد امرأة للفراش ولتربية الأولاد لا غير، كانت الهدايا عبارة عن بعض مستحضرات التجميل المتواضعة، وبعض اكسسوارات الشعر لاغير، فلا كتاب حتى ليتم الربط بين وجود المرأة ككيان مفكر ووجودها المميز كأنثي».
 
لم تكشف انتصار عما يحدث للمرأة الإخوانية فقط، فقد جرتنا إلى حديث عن المراهقين الإخوان.. فتربية الشباب داخل الصف الإخوانى بداية من مرحلة المراهقة لا تتيح لهم التعامل مع نزعاتهم الطبيعية صراحة، بل تتمحور حول كلمة التعفف وتجنب الاختلاط بالفتيات حتى تتاح فرص الزواج، فيتعود الشاب على مقاومة نزعاته الطبيعية بالصوم، ويبقى يجاهد نفسه فى الفترة التى تسبق الزواج.
 
تكتب انتصار: «لكن مهما بذل الشاب من جهد فى غض بصره فلن يفلح أبدا فى مقاومة النظر ولو بصورة عابرة لما يبدو حوله من نماذج للفتيات الجميلات، وهذا يخلق لديه صورة متوهمة فى ذهنه أن الفتاة الأخت التى سيتزوجهاوالتى تلبس الملابس الفضفاضة والحجاب الذى يمتد إلى ما بعد منطقة الصدر، تمتلك نفس مقاييس الأجساد الشهية التى يعانيها فى حياته اليومية، وأنها تجيد فنون الإغراء التى بذل عمره مقاوما إياها فى الشارع والجامعة ووسائل المواصلات، ثم ما إذا تزوج راح يبحث عما توهمه ليفاجأ أنه يتعامل مع شيء لم يحدثه أحد عنه، عن عالم جديد وخبرات تتعلق بإثبات ذكورته التى لم يخبره أحد عنها، فقد جاءت كل خبراته الجنسية من كتاب «تحفة العروس» الذى أوصوه وعن استحياء بقراءته، ثم أخبروه أن يصلى مع عروسه ركعتين فى أول ليلة وأن يردد دعاء الجماع عند معاشرته لها، ولم يخبره أحد عما يحدث بين الزوج كرجل والزوجة كأنثي، والأخت الزوجة كما تعودت فالحياء زينة المرأة تنتظر منه المبادرة فى كل شيء وإلا وقعت فى دائرة الظنون والشكوك».
 
لدى انتصار أمثلة ووقائع، فهى تعرف شابًا إخوانيًا أراد طلاق زوجته التى اختارها بنفسه بعد وقت قصير من زواجهما، وبعد نقاشات سرية معه عن سبب الطلاق، تبين أنه رسم لنفسه صورة لمقاييس صدرها وجسدها كما رأى فى الشارع وفى إعلانات الفاتنات، ثم فوجئ بأن ما رسمه شيئا وما رآه شيئا آخر، ولولا تدخلات من هنا وهناك واقتراحات وإيحاءات عن كيفية تجاوز الأمر لتم الطلاق.
 
ويبدو هذا طبيعيا فالعلاقة الزوجية يتم تقديمها للفتاة الإخوانية على أنها شيء تستقبله لأنه رغبة الزوج، التى لابد أن تلبيها حتى لا يقع فى الحرام، ولذلك تأخذ الفتاة موقف المتلقى السلبي، فطالما هى رغبته فليفعل ما يشاء وهى ستطيعه كما تعلمت وستتزين له وتنتظره لأنها مهمتها، أى تحولت العلاقة الحميمة المتبادلة إلى حالة سلبية من طرف واحد تؤديه المرأة، لا محبة فى كونها حالة من التكامل بينها وبين شريك حياتها، بل مخافة الحرمان من الثواب الأخروي.
 
وكما استغل الإخوان النساء جنسيا.. فقد جعلت الجماعة منهن وقودا فى معركتها السياسية، كانت انتصار عبدالمنعم حاضرة بقوة فى انتخابات 2005 التى حقق فيها الإخوان 88 مقعدا.. المذكرات تنساب هنا بلا توقف.
 
تقول انتصار: «كنا نتحرك كالقطيع أو كالمخدرين ننفذ ما يمليه الرجال علينا، أمامنا حلم سماوى نعمل لأجله فقط، فكما علمونا يجب ألا ننتظر حتى كلمة شكر، فالجزاء يوم القيامة، وفى نفس الوقت الذى صدقنا ذلك وعملنا من أجله احتسابا للجزاء الأخروي، كانوا يرسمون حدود جنة أرضية تبدأ من أعتاب مجلس الشعب.
 
كانت فترة تعبئة شاملة وأصبحنا لا نتواجد فى منازلنا إلا لفترات متقطعة قصيرة، كل يوم فى مكان ما، نتلقى التعليمات ونحفظ أدوارنا ثم ننتشر كل حسب موقعها وحسب الفئة التى تتعامل معها، لم يعد هناك أحد يتحدث عن أن مكان المرأة الطبيعى هو البيت ورعاية الأطفال والتزين للزوج».
 
تصف انتصار ما فعلته الأخوات أمام اللجان الانتخابية : «فى هذا اليوم تجلى مدى الاستغلال الذى خضع له الجميع، أو الذى خضعت النساء له خاصة، كنا فعلا نعتقد أنه جهاد من أجل الدين، ولذلك لم نشعر بالتعب ونحن واقفات دون راحة منذ الصباح وحتى موعد إغلاق صناديق الاقتراع فى الخامسة مساءً.
 
وبلغ الحماس بالبعض لتتشبث إحداهن بحقها كمندوب للمرشح على أن ترافق صناديق الاقتراع فى سيارة الشرطة، حتى مكان الفرز.. ولم ننم ليلتها ونحن نترقب النتائج، وما إن بدأت الأنباء تنهمر من أمام كل لجنة فرز عن طريق الهواتف المحمولة، حتى خرجت الجموع فرحة غير عابئة بالأمطار الغزيرة التى كانت تنهمر وقتها على الإسكندرية، ونحن نتلقاها على رءوسنا فى الشوارع التى ناءت بالأعداد الغفيرة لنساء الإخوان ورجالها من الصف الأدنى والأوسط، فكبار الصف لهم مسيرات قادمة يتم الترويج لها جيدا».
 
وتصل انتصار فى النهاية إلى قناعة بأن الإخوان ما كان لهم أن يحققوا ما حققوه فى انتخابات 2005 إلا بفضل الأخوات.. تقول أخيراً: «أجزم أن الدور النسائى كان السبب الرئيس فى نجاح حملتهم الانتخابية ووصولهم لأولى خطوات تكوين دولة تنتهج أفكار الإخوان المطاطة