vendredi 13 janvier 2012

Internet : établir des règles de vie en société numérique

Un récent rapport de Symantec, l’éditeur du logiciel de sécurité informatique Norton, se penche sur la sécurité des enfants sur Internet. Et vous, savez-vous ce que fait votre enfant sur internet ? Savez vous comment le guider, voire le protéger des dangers du web ? Elements de réponse avec Symantec et Véronique Fima-Fromager, responsable de l’association Action Innocence France.




La vie de famille sur Internet




Dans son 3ème rapport sur la famille connectée, l’éditeur de logiciel de sécurité informatique, Symantec, fait un point sur les usages et habitudes des enfants sur Internet. Premier chiffre qui en dit long : 62% des enfants ont déjà eu une mauvaise expérience sur Internet. Bien sûr, par « mauvaise expérience », on pense au pire : des contenus à caractère sexuel, la manipulation de pédophiles… mais ce terme générique comprend également le fait d’avoir été victime d’un virus, par exemple.
De manière générale, les parents ne savent pas assez ce que font leurs enfants sur Internet : seulement 44% d’entre eux affirment avoir le plein contrôle sur les activités en ligne de leurs enfants. Mais la chose n’est pas toujours aisée. Beaucoup d’enfants disposent d’un ordinateur dans leur chambre (il est facile de transporter le PC portable du foyer dans sa chambre !). De plus, avec les smartphones, ils ont accès à Internet quand et où ils le souhaitent.
La bonne nouvelle, selon le rapport, est que les enfants auront le reflexe de se tourner vers un adulte pour recueillir de l’aide, un soutien ou des conseils, que cet adulte soit leurs parents, un membre de la famille ou encore un membre du personnel scolaire. D’autre part, les enfants disent se fixer, en plus des règles du foyer, leurs propres règles : ne pas harceler des personnes sur Internet, ne pas transmettre de photos embarrassantes, ne pas transmettre de spam, ne pas parler en ligne à des inconnus…

Un récent rapport de Symantec, l’éditeur du logiciel de sécurité informatique Norton, se penche sur la sécurité des enfants sur Internet. Et vous, savez-vous ce que fait votre enfant sur internet ? Savez vous comment le guider, voire le protéger des dangers du web ? Elements de réponse avec Symantec et Véronique Fima-Fromager, responsable de l’association Action Innocence France.




La vie de famille sur Internet




Dans son 3ème rapport sur la famille connectée, l’éditeur de logiciel de sécurité informatique, Symantec, fait un point sur les usages et habitudes des enfants sur Internet. Premier chiffre qui en dit long : 62% des enfants ont déjà eu une mauvaise expérience sur Internet. Bien sûr, par « mauvaise expérience », on pense au pire : des contenus à caractère sexuel, la manipulation de pédophiles… mais ce terme générique comprend également le fait d’avoir été victime d’un virus, par exemple.
De manière générale, les parents ne savent pas assez ce que font leurs enfants sur Internet : seulement 44% d’entre eux affirment avoir le plein contrôle sur les activités en ligne de leurs enfants. Mais la chose n’est pas toujours aisée. Beaucoup d’enfants disposent d’un ordinateur dans leur chambre (il est facile de transporter le PC portable du foyer dans sa chambre !). De plus, avec les smartphones, ils ont accès à Internet quand et où ils le souhaitent.
La bonne nouvelle, selon le rapport, est que les enfants auront le reflexe de se tourner vers un adulte pour recueillir de l’aide, un soutien ou des conseils, que cet adulte soit leurs parents, un membre de la famille ou encore un membre du personnel scolaire. D’autre part, les enfants disent se fixer, en plus des règles du foyer, leurs propres règles : ne pas harceler des personnes sur Internet, ne pas transmettre de photos embarrassantes, ne pas transmettre de spam, ne pas parler en ligne à des inconnus…


L’action de Véronique Fima-Fromager et de l’Action Innocence

 Quel est le rôle de l’association que vous dirigez ?

Action Innocence France a vu le jour en 2003. A l’origine, notre lutte portait principalement sur la pédophilie sur Internet, mais les menaces ont évolué et se sont multipliées : suicide, action incivique… Aujourd’hui, les enfants sont victimes mais ils sont aussi bourreaux (sexting ou diffusion de contenus inappropriés, chantage, humiliation…).
Notre action est multiple. Nous faisons beaucoup de prévention. 4 psychologues vont à la rencontre des enfants dans les écoles : en 2009, 15 500 enfants rencontrés et 25 000 parents. Notre objectif est de faire l’éducation numérique des enfants mais aussi de leurs parents, d’établir des règles de vie en société numérique. Nous travaillons également en collaboration avec les pouvoirs publics, la police et la gendarmerie.


Comment évoluent les comportements ?

A force de campagne, les parents sont plus au courant. Cela dit, s’ils savent que leurs enfants vont sur Internet, ils ne savent pas forcement ce qu’ils y font. Il est important de mettre des règles pour protéger les enfants mais aussi pour ne pas qu’ils fassent du mal. Ils n’ont pas conscience des choses, on les entend souvent dire « sur Internet, c’est pas pareil ». Je pense à tout ce qui est profil Facebook diffamatoire, sexting, ou simplement diffusion sur leur propre profil de photos compromettantes. L’ennuie est qu’avec Internet, la diffusion est infinie tout comme la durée de vie de ces contenus ! Les enjeux et implications ne sont plus les mêmes et l’oubli numérique est un vrai débat.

Quel est le rôle de l’association que vous dirigez ?

Action Innocence France a vu le jour en 2003. A l’origine, notre lutte portait principalement sur la pédophilie sur Internet, mais les menaces ont évolué et se sont multipliées : suicide, action incivique… Aujourd’hui, les enfants sont victimes mais ils sont aussi bourreaux (sexting ou diffusion de contenus inappropriés, chantage, humiliation…).
Notre action est multiple. Nous faisons beaucoup de prévention. 4 psychologues vont à la rencontre des enfants dans les écoles : en 2009, 15 500 enfants rencontrés et 25 000 parents. Notre objectif est de faire l’éducation numérique des enfants mais aussi de leurs parents, d’établir des règles de vie en société numérique. Nous travaillons également en collaboration avec les pouvoirs publics, la police et la gendarmerie.


Comment évoluent les comportements ?

A force de campagne, les parents sont plus au courant. Cela dit, s’ils savent que leurs enfants vont sur Internet, ils ne savent pas forcement ce qu’ils y font. Il est important de mettre des règles pour protéger les enfants mais aussi pour ne pas qu’ils fassent du mal. Ils n’ont pas conscience des choses, on les entend souvent dire « sur Internet, c’est pas pareil ». Je pense à tout ce qui est profil Facebook diffamatoire, sexting, ou simplement diffusion sur leur propre profil de photos compromettantes. L’ennuie est qu’avec Internet, la diffusion est infinie tout comme la durée de vie de ces contenus ! Les enjeux et implications ne sont plus les mêmes et l’oubli numérique est un vrai débat.



La bonne attitude : parler et parler tôt




L’une des règles de base est de communiquer avec son enfant. Il ne sert pas à grand-chose de lui interdire les choses. En revanche, en lui parlant et en le guidant le plus tôt possible, il s’auto disciplinera.
Second reflexe : ne pas stigmatiser son activité sur Internet, ce qu’il fait sur le web n’est pas « débile ». Un parent doit au contraire valoriser et s’intéresser à l’activité de son enfant sur Internet.
Il faut toutefois mettre en place quelques règles simples, par exemple, pas de PC dans la chambre ; et au contraire remettre la notion de partage à l’ordre du jour !
Enfin, montrez l’exemple !
En cas d’expérience malheureuse, que faire ? Tout d’abord, il faut déculpabiliser l’enfant et lui parler. Ensuite, selon la gravité de la situation, il faut porter plainte et acquérir des preuves, des captures d’écran, par exemple. Cela entrainera une enquête. Il existe également des plates-formes de signalement notamment sur le site de l’OCLCTIC (Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l'Information et de la Communication)
Enfin, pensez au système de contrôle parental. Symantec propose sa « solution de protection de la famille sur Internet » Norton Online Family. L’inscription se fait en ligne Suivre ce lien et est gratuite. Elle permet de surveiller l’activité sur Internet d’un enfant et apporte plusieurs outils pour contrôler, réduire le temps passer sur Internet et bloquer des sites…

 



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